Au cœur de l’humain !

L’événement qui s’est tenu au Château d’Aigle, le 10 octobre, a été l’occasion de réfléchir sur des thèmes primordiaux pour l’avenir, tels que l’employabilité, l’inclusion, la diversité et la gestion des talents. Ces thèmes ont été traités au travers d’un tête-à-tête avec Amina Lanaya, directrice de l’UCI, et d’une table ronde regroupant Aude Pugin, CEO d’Apco Technologies SA, Sergei Aschwanden, Directeur général de l’Association touristique de la Porte des Alpes, et Michel Gicot, Responsable de la prévoyance individuelle, la Mobilière.

L’employabilité est au cœur des préoccupations, et Stéphane Benoit-Godet a ouvert le débat sur la manière de conserver les talents en Suisse. Comment les attirer, comment les retenir ? Il est indispensable de répondre à ces questions pour maintenir un environnement professionnel dynamique et compétitif.

L’inclusion, la diversité et l’égalité à l’Union Cycliste Internationale

Amina Lanaya, première femme directrice de l’Union Cycliste Internationale, nous a rappelé l’importance de la diversité et de l’inclusion, notamment dans le domaine sportif.

La route vers l’égalité des sexes est encore longue, mais de nombreux efforts ont déjà été entrepris. Des quotas sont mis en place, et des formations sont proposées pour encourager la participation des femmes. Les salaires ont évolué de manière particulièrement positive : désormais, les femmes perçoivent des rémunérations équivalentes à celles de leurs homologues masculins au sein des équipes de deuxième niveau. Cette avancée est véritablement remarquable. Autrefois rétribuées à hauteur de CHF 8’000.- par an, elles touchent aujourd’hui environ CHF 80’000.- CHF. L’égalité est en marche !

Comment l’UCI trouve-t-elle ses talents ?

Le domaine sportif est un monde de passion, ce qui augmente significativement l’attractivité des fédérations. Les collaborateurs et collaborateurs qui souhaitent rejoindre l’UCI sont très souvent fiers et heureux de représenter le cyclisme… ce qui ne dispense pas la Fédération de d’évaluer régulièrement ses conditions de travail.  

Table ronde : « Brain drain & brain gain »

Trois invités de marques pour la table ronde :

  • Aude Pugin, CEO, Apco Technologies SA
  • Sergei Aschwanden, Directeur général, Association touristique de la Porte des Alpes, Villars
  • Michel Gicot, Responsable de la prévoyance individuelle, la Mobilière.

Aigle, un lieu d’opportunités

Même si cela ne saute pas aux yeux de prime abord, Aigle dispose d’une grande attractivité. Située à proximité du lac et de la montagne, elle attire de nombreux talents qui choisissent de s’installer dans cette région, où la qualité de vie est indéniable et les coûts de location, sensiblement plus abordables que sur l’arc lémanique.

Séduire les travailleurs qualifiés

Pour pouvoir attirer des travailleurs qualifiés, il n’y a pas de miracles, il faut proposer des conditions de travail attractives. Les employés ont gagné en pouvoir depuis la pandémie et il est nécessaire de répondre à leurs attentes, notamment en matière de flexibilité et d’équilibre entre vie privée et professionnelle.

La quête de sens et la pénurie de talents

Le phénomène des jeunes en quête de sens dans leur travail et la pénurie de talents ont également été abordés. Il est devenu essentiel d’offrir des opportunités de formation et d’adapter les horaires de travail pour répondre aux nouvelles réalités.

L’importance du respect, des formations et de la communication a été soulignée pour conserver les talents au sein des entreprises.

Ces échanges ont mis en lumière l’importance de l’humain au cœur du monde professionnel. Attirer, retenir et promouvoir les talents, tout en garantissant l’équité et le bien-être des travailleurs, sont des enjeux majeurs pour l’avenir de la Suisse. La continuité et l’acceptation des erreurs sont des éléments clés de la gestion des ressources humaines. En fin de compte, c’est le partage de valeurs, l’envie d’avancer dans la même direction et la capacité à impliquer et maintenir les collaborateurs qui alimentent le succès de toute entreprise.

Au début du mois d’octobre, adlatus Léman a participé au 5à7 organisé par la CVCI (Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie) sur le thème « Durabilité et entreprises : quels défis et solutions pour réduire la consommation ? ». En effet, les entreprises membres de la CVCI expriment de plus en plus d’intérêt pour les questions de durabilité, ce qui incite l’organisation à proposer des événements et accompagnements sur ce thème essentiel.

Malgré l’urgence, certains freins évidents persistent :

Quelques suggestions pour aborder cette transformation dans les meilleures conditions :

Comment concilier performance et investissements responsables ?

Laure Castella, Spécialiste ISR (Investissement socialement responsable) auprès des Retraites
Populaires, nous éclaire sur cette démarche.

Il s’agit d’une stratégie d’investissement qui cherche à équilibrer performance économique et impact social et environnemental. Pour y parvenir, il est essentiel de prendre en compte les critères ESG (Environnement, Social et Gouvernance) et le suivi des placements. Cela signifie intégrer les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance d’entreprise dans le processus d’investissement.
L’objectif, à l’horizon 2050, est de mettre en place une stratégie climatique des investissements, visant notamment la neutralité carbone des investissements mobiliers et la réduction significative des émissions de CO2 liées à la production de chaleur du patrimoine immobilier. Dans cette démarche d’investissements responsables, plusieurs valeurs sont mises en avant : Cette approche témoigne de l’importance croissante de l’investissement responsable pour garantir à la fois des rendements financiers solides et un impact positif sur la société et l’environnement.

Quelques adresses à connaitre :

La Fabrique Circulaire :

C’est un programme novateur qui vise à rendre accessibles aux entreprises les principes de l’économie circulaire. Ce programme vous accompagne dans la mise en œuvre de projets sur mesure, pour des bénéfices allant de la réduction des coûts au développement de nouveaux marchés, en passant par l’innovation et l’amélioration de l’impact environnemental.

Il faut déposer un dossier de candidature pour accéder à l’accompagnement.
https://lafabriquecirculaire.ch/

VIVA – le fonds de soutien à l’économie durable :

Lors de la soirée, Mathias Paquier, responsable économie durable auprès du Service de la promotion de l’économie et de l’innovation (SPEI) a mis en lumière VIVA, le fonds de soutien dédié à l’économie durable.
VIVA offre des outils essentiels pour faciliter la transition de votre entreprise vers des pratiques plus durables. Il s’agit d’une initiative collective, portée par les acteurs économiques majeurs du canton de Vaud.
Ce fonds, d’une valeur de CHF 25 millions, a déjà attribué près de CHF 2.3 millions en aides financières à 127 entreprises, laissant encore plus de CHF 20 millions à disposition pour soutenir d’autres initiatives durables https://www.viva-vaud.ch/

Audit énergétique PEIK :

L’audit énergétique PEIK pour les PME, a été présenté par Marc Gubser, Ingénieur de projets.
PEIK, en tant que programme de SuisseEnergie, se spécialise dans le conseil professionnel en énergie dédié aux PME. Il se positionne comme un partenaire essentiel pour les entreprises souhaitant mener des projets d’économie d’énergie de manière ciblée. Ce programme est accessible à toutes les entreprises suisses dont les coûts énergétiques annuels se situent entre CHF 20 000 et CHF 300 000.

Avec une équipe de plus de 200 conseillers PEIK répartis dans toute la Suisse, les entreprises bénéficient d’un accompagnement personnalisé, adapté à leur région.

Ce programme offre un plan d’actions sur mesure conçu pour réaliser des économies d’énergie significatives, réduisant ainsi les coûts. Il inclut à la fois des mesures de sobriété énergétique immédiates et des mesures d’efficacité énergétique à planifier dans le temps. De plus, PEIK offre un aperçu des subventions potentielles pour financer la mise en œuvre de ces mesures, et prend en charge 50% des coûts d’accompagnement.
Les entreprises réduisent leurs coûts d’énergie de 10 à 15 % dès les premières étapes, ce qui peut représenter une économie de CHF 3 000 à CHF 45 000 par an, en fonction de la taille de l’entreprise.

Pour plus d’informations : https://www.peik.ch/fr/

Comme vous le constatez dans cet article, il existe de nombreuses entités qui soutiennent ces démarches et chez Adlatus Léman, nous sommes prêts à vous accompagner et renseigner également. Nous nous ferons un plaisir d’échanger avec vous sur cette thématique passionnante.

Lors de notre séance d’octobre 2023, nous avons eu le plaisir d’accueillir M. Dominique Alain Freymond, administrateur indépendant, ancien Chancelier de l’État de Vaud, et auteur du livre : Gouvernance d’entreprise, l’envers du décor en 100 anecdotes.

Une présentation passionnante et rythmée par des exemples concrets tirés de son livre.

Être membre d’un conseil d’administration ou d’une fondation est un métier à part entière, associé à de nombreuses responsabilités. La loi s’est renforcée, les obligations ont augmenté et la mission s’est complexifiée. Les enjeux actuels sont d’une importants et les membres d’un conseil d’administration doivent veiller à assurer la pérennité des sociétés.

Quelques exemples de situation auxquels un conseil d’administration doit faire face :

  • La question de la succession :
    L’une des situations les plus complexes auxquelles les entreprises sont confrontées est la
    question de la succession. Que ce soit pour remplacer un membre clé de la direction, ou
    pour prévoir la transmission de l’entreprise, il est essentiel de nommer des personnes
    capables d’assurer l’intérim en cas de besoin, tout en veillant à ce que les conditions soient
    clairement définies.
    Chez Adlatus Léman, c’est précisément notre mission : offrir un service de management ad
    intérim pour aider les entreprises à rebondir tout en maintenant leurs opérations
    quotidiennes. En tant qu’experts en gestion de crise, notre priorité est de nous assurer que
    les aspects essentiels du bon fonctionnement de l’entreprise sont sous contrôle.
  • Actif ou passif ?
    Les membres du conseil d’administration doivent avoir des opinions et s’exprimer
    activement lors des réunions. Cela favorise la confrontation positive des idées et contribue à
    l’amélioration de la prise de décision. Un conseil d’administration se doit de créer un
    environnement favorable où les questions essentielles pourront être discutées de manière
    constructive.
  • Public et privé
    M. Freymond a également constaté l’importance de mettre en relation le monde privé avec
    celui du public. Il souligne l’importance de la diversité dans les conseils d’administration,
    notamment en ce qui concerne la présence des femmes et de personnes d’âges différents.
    Cette diversité permet de mieux représenter les intérêts de toutes les parties prenantes. Il
    insiste sur la nécessité de combiner l’expérience des anciens avec la perspective des jeunes
    pour garantir une gouvernance d’entreprise solide et équilibrée. Les jeunes sont l’avenir, ne
    pas prendre en compte leur avis revient à se fermer une porte… et c’est dommage !
  • La communication en période de crise
    Par exemple, en cas de problèmes avec un directeur général, la première étape est de
    trouver quelqu’un pour assurer l’intérim. Cette période d’incertitude peut durer plusieurs
    mois, ce qui nécessite une préparation minutieuse de la communication avec les
    actionnaires, les collaborateurs et les clients. Ensuite, il faudra trouver un terrain d’entente
    pour que la départ se fasse en douceur. L’objectif est de préserver l’image de la société.
  • Le code suisse des bonnes pratiques
    M. Freymond met en avant l’importance du Code suisse des bonnes pratiques pour la
    gouverance d’entreprise, qui promeut l’auto-régulation et vise à assurer la pérennité de
    l’entreprise tout en tenant compte des parties prenantes. Ce code définit les règles du jeu et
    les processus de décision.
  • L’Importance de la médiation
    Enfin, M. Freymond aborde la question de la médiation, de la conciliation et de l’arbitrage
    dans la résolution des conflits au sein des entreprises.

L’objectif est de résoudre les conflits de manière efficiente, évitant ainsi les coûts élevés et les perturbations associées à d’éventuels litiges. Cela permet également de préserver les relations professionnelles, de favoriser la compréhension mutuelle et la recherche de solutions créatives. L’entreprise peut ainsi se concentrer sur son activité principale plutôt que sur les conflits internes.

La présentation de Monsieur Dominique Alain Freymond nous offre un aperçu très intéressant de l’univers complexe de la gouvernance d’entreprise. Ses anecdotes révèlent les défis auxquels les entreprises sont confrontées et mettent en lumière l’importance de prendre au sérieux le rôle d’administrateur dans un conseil d’administration. Un grand merci lui pour ces éléments ! Nous nous réjouissons de lire son livre.

Avant le break de l’été, nous avons eu la chance d’entendre la directrice de la Banque CIC (Suisse) SA, Mme Livia Moretti, lors d’un événement organisé par la CVCI.

Rapide retour sur son parcours
Mme Livia Moretti a démarré sa carrière professionnelle dans une banque privée au Luxembourg, où elle a occupé diverses fonctions durant huit ans. Elle est ensuite devenue membre de la Banque centrale européenne pendant une dizaine d’années, et y a occupé différents postes dont celui de cheffe de division.
Elle est devenue CEO de la banque CIC (Suisse) SA le 1 er février 2023.

Comment réussir dans un monde en turbulences ?

De nombreuses pistes ont été évoquées lors de cet événement :

  • Devenir une entreprise durable
  • Valoriser son capital humain
  • Favoriser les circuits courts
  • Intégrer les nouvelles technologies


Mais comment devenir une entreprise durable ?
Nous savons que les entreprises doivent changer leur façon de fonctionner et de voir le monde du travail. La pénurie de main d’œuvre et de matières premières conduit les directions à se remettre en question. Néanmoins, les changements demandent de la réflexion et un certain temps d’adaptation. Il est donc nécessaire de procéder par étapes, en commençant par les questions de fond :

  • Quel type d’entreprise sommes-nous et qui voulons-nous devenir ?

De nombreuses sociétés suisses se sont créées dans un autre environnement avec une perception du monde qui était totalement différente. On cherchait à créer plus de valeurs, plus d’emploi, plus de bénéfices. Aujourd’hui, cet état d’esprit ne vous assurera pas la pérennité de votre entreprise. Nos écosystèmes ont besoin d’autres choses, de remettre du sens dans nos activités quotidiennes. La consommation à outrance n’est plus un objectif et devient risquée pour notre avenir. Alors que faire et mettre en place pour répondre à ces nouveaux besoins ?

  • Nos valeurs sont-elles toujours les mêmes ?

C’est le bon moment pour s’interroger sur les valeurs profondes de l’entreprise. Pour pouvoir attirer des personnes qui nous ressemblent, il est parfois bon de se demander qui nous sommes vraiment.

  • Sommes-nous fiers et convaincus de notre produit ou de notre service ?

Notre produit peut-il perdurer dans le long terme ? Si non, comment pouvons-nous l’adapter ?

  • Que pouvons-nous changer pour répondre à notre nouvelle échelle de valeurs ?

On peut commencer par observer les axes suivants et les transformer au fur et à mesure :

  1. Nos processus de création
  2. Nos fournisseurs
  3. La matière utilisée
  4. Le but de l’utilisation
  5. Nos conditions de travail

Chez Adlatus Léman, nous avons l’expérience du changement. Nous avons traversé le temps et vécu de nombreuses crises. Nous sommes toujours là avec notre vécu professionnel riche et nos expériences à partager.
Nous accompagnons les entreprises qui ne savent pas par où commencer, qui sont conscientes qu’il faut faire quelque chose et qui ont besoin d’une aide extérieure pour démarrer le grand chantier.

C’était le thème de la formation proposée par la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI) et animée par François Charlet, Chief Privacy & Data Protection Officer à la Vaudoise Assurances, lors d’une manifestation organisée le 21 juin 2023.

Titulaire d’un master en droit de l’Université de Lausanne, François Charlet est un expert reconnu de la nouvelle loi sur la protection des données. Il a effectué les adaptations nécessaires au sein de la Vaudoise Assurances, et a également écrit un livre – sous forme de guide pratique – qui regroupe tous les éléments à mettre en place pour répondre à cette nouvelle réglementation. Celle-ci entrera en vigueur le 1 er septembre 2023 en Suisse. L’ouvrage de François Charlet se distingue par un vocabulaire accessible à tous, facilitant la mise en pratique des adaptations.

Le contexte

La LPD a pour but de protéger l’individu en protégeant ses données.

Que font les diverses entreprises et entités publiques ou privées de nos données ? Les revendent-elles ? Les utilisent-elles et si oui, à quelles fins ? Que se passe-t-il quand l’on regroupe des éléments sur une personne et quelles en sont les conséquences ?

Imaginons qu’un médecin revende nos données personnelles à notre assurance, à un futur employeur ou encore à un banquier. Leurs décisions pourraient être influencées par ces éléments qu’ils n’étaient pas supposés obtenir.

Le but est de garantir que ce qui ressort de notre sphère privée, reste privé !

Pour qu’une donnée soit sujette à la LPD, elle doit être liée à un individu reconnaissable. Par exemple :

  • « François Bouteiller chez Adlatus » est une donnée personnelle, parce qu’il n’y a qu’un seul François Bouteiller chez Adlatus.
  • Idem si l’on parle du « Président d’Adlatus » : il est identifiable.
  • Par contre, « François Bouteiller » sur Google n’est pas une donnée personnelle, parce que l’on ne peut pas identifier de quel François Bouteiller on parle.

Ce qui signifie que le contexte est important et change le champ d’application de la LPD.

Les données dont nous allons parler sont des données personnelles identifiables qui font l’objet d’un traitement spécique.

Le traitement

Par « traitement » des données, il faut comprendre toutes les opérations relatives à des données personnelles, quels que soient les moyens et procédés utilisés, notamment :

  • La collecte
  • L’enregistrement
  • La conservation
  • L’utilisation
  • La modification
  • La communication
  • L’archivage
  • L’effacement ou la destruction de données

En résumé, tout !


Qui est responsable ?

Est responsable toute personne qui assume une responsabilité quant aux traitements sur des données personnelles.

Que doivent faire les entreprises en priorité pour s’adapter à cette nouvelle réglementation ?

  1. Comprendre ce qu’implique un incident pour une société : Imaginons qu’une clinique privée se fasse voler les dossiers de tous ses patients : elle devra mobiliser de nombreuses ressources internes pour calmer et rassurer les différentes personnes concernées, mais également s’appuyer sur des compétences externes (professionnels de la gestion de crise, experts en communication) pour traverser la grave crise qu’un tel incident provoquerait. Le coût lié à la perte de la clientèle et au dégât d’image consécutif à un tel scandale serait difficilement quantifiable, et dans tous les cas il serait exorbitant. De plus, tout individu qui soupçonne que votre société détient des données personnelles sans son autorisation peut vous demander de dissiper ses doutes ou de lui fournir des éléments précis sur l’utilisation de ses données. A partir du 1 er septembre, nous serons tous tenus d’y répondre.
  2. Savoir exactement qui fait quoi ! Savoir qui traite quelle donnée et pourquoi, vous permettra de prendre les bonnes décisions pour adapter vos processus internes, et ainsi protéger la pérennité de votre société.

Pour l’instant, on stocke, copie, archive sans réellement savoir où finissent les éléments. On ne sait pas non plus ce qu’il faut supprimer ou non. Alors on garde presque tout et c’est précisément ce qui met en danger les sociétés.

Les grands changements :

  1. Pour les entreprises de plus de 250 collaborateurs Création d’un registre des traitements qui indique, pour chaque activité, qui gère quelles données personnelles, dans quel but.
  2. Pour toutes les entreprises Création d’une déclaration de protection des données, expliquant de manière factuelle et précise les éléments suivants :
  • Comment les données sont-elles collectées ?
  • Comment sont-elles utilisées, et dans quels buts ?
  • Avec qui sont-elles partagées ?
  • Comment sont-elles sécurisées ?
  • Combien de temps sont-elles conservées ?

Ces éléments sont à mettre à disposition des différentes personnes concernées.

Les règles de la protection des données sont également applicables aux données librement accessibles : ce n’est pas parce qu’une personne dévoile des informations sur internet que ces dernières peuvent être utilisées sans son accord.

À partir du 1ᵉʳ septembre 2023, nous sommes tenus d’informer chaque personne dont nous détenons des données personnelles de l’usage que nous comptons en faire. Si la personne refuse, nous sommes dans l’obligation de supprimer ces éléments. Le tri et la gestion des données deviennent donc particulièrement importants : il n’est pas nécessaire de tout garder ; plus les processus sont clairs, plus ce sera facile de savoir où se trouvent les éléments sensibles et pourquoi.

Il existe encore de nombreux points d’adaptations et nous vous invitons fortement à vous pencher sur le sujet pour éviter des mesures ou sanctions qui pourraient fortement compromettre vos activités.

Les mesures ou sanctions

  • Mesures administratives du Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence, qui peut par exemple vous interdire de traiter des données, ou même vous obliger à les supprimer.
  • Sanctions pénales qui visent les personnes physiques prenant des décisions dans l’entreprise.
  • Procédures civiles qui demandent des dommages et intérêts.

Chez Adlatus Léman, nous sommes là pour vous accompagner dans la gestion de ce thème particulièrement sensible, notamment en vous accompagnant dans une analyse des risques liés au traitement de vos données. Le but est de protéger vos clients, fournisseurs, partenaires, collaborateurs contre les cas suivants :

  • Perte de confidentialité.
  • Vol d’identité ou utilisation frauduleuse des données.
  • Impossibilité ou difficulté pour les personnes concernées d’accéder à des produits ou services, ou de s’en servir.
  • Dommage financier ou économique, ainsi que tout autre désavantage similaire, y compris un désavantage social.
  • Atteinte à la vie, à l’intégrité physique, à la liberté de mouvement.
  • Discrimination.
  • Réidentification des personnes concernées à partir de données pseudonymisées ou anonymisées.
  • Atteinte à l’honneur, à la réputation, au droit à l’image, à la vie affective, à la piété filiale, à la vie intime ou à la vie privée.

Certains éléments de notre article ont été repris de la présentation de François Charlet et nous vous recommandons fortement d’acheter son guide pratique pour mieux comprendre cet univers complexe.