C’était le thème de la formation proposée par la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI) et animée par François Charlet, Chief Privacy & Data Protection Officer à la Vaudoise Assurances, lors d’une manifestation organisée le 21 juin 2023.

Titulaire d’un master en droit de l’Université de Lausanne, François Charlet est un expert reconnu de la nouvelle loi sur la protection des données. Il a effectué les adaptations nécessaires au sein de la Vaudoise Assurances, et a également écrit un livre – sous forme de guide pratique – qui regroupe tous les éléments à mettre en place pour répondre à cette nouvelle réglementation. Celle-ci entrera en vigueur le 1 er septembre 2023 en Suisse. L’ouvrage de François Charlet se distingue par un vocabulaire accessible à tous, facilitant la mise en pratique des adaptations.

Le contexte

La LPD a pour but de protéger l’individu en protégeant ses données.

Que font les diverses entreprises et entités publiques ou privées de nos données ? Les revendent-elles ? Les utilisent-elles et si oui, à quelles fins ? Que se passe-t-il quand l’on regroupe des éléments sur une personne et quelles en sont les conséquences ?

Imaginons qu’un médecin revende nos données personnelles à notre assurance, à un futur employeur ou encore à un banquier. Leurs décisions pourraient être influencées par ces éléments qu’ils n’étaient pas supposés obtenir.

Le but est de garantir que ce qui ressort de notre sphère privée, reste privé !

Pour qu’une donnée soit sujette à la LPD, elle doit être liée à un individu reconnaissable. Par exemple :

  • « François Bouteiller chez Adlatus » est une donnée personnelle, parce qu’il n’y a qu’un seul François Bouteiller chez Adlatus.
  • Idem si l’on parle du « Président d’Adlatus » : il est identifiable.
  • Par contre, « François Bouteiller » sur Google n’est pas une donnée personnelle, parce que l’on ne peut pas identifier de quel François Bouteiller on parle.

Ce qui signifie que le contexte est important et change le champ d’application de la LPD.

Les données dont nous allons parler sont des données personnelles identifiables qui font l’objet d’un traitement spécique.

Le traitement

Par « traitement » des données, il faut comprendre toutes les opérations relatives à des données personnelles, quels que soient les moyens et procédés utilisés, notamment :

  • La collecte
  • L’enregistrement
  • La conservation
  • L’utilisation
  • La modification
  • La communication
  • L’archivage
  • L’effacement ou la destruction de données

En résumé, tout !


Qui est responsable ?

Est responsable toute personne qui assume une responsabilité quant aux traitements sur des données personnelles.

Que doivent faire les entreprises en priorité pour s’adapter à cette nouvelle réglementation ?

  1. Comprendre ce qu’implique un incident pour une société : Imaginons qu’une clinique privée se fasse voler les dossiers de tous ses patients : elle devra mobiliser de nombreuses ressources internes pour calmer et rassurer les différentes personnes concernées, mais également s’appuyer sur des compétences externes (professionnels de la gestion de crise, experts en communication) pour traverser la grave crise qu’un tel incident provoquerait. Le coût lié à la perte de la clientèle et au dégât d’image consécutif à un tel scandale serait difficilement quantifiable, et dans tous les cas il serait exorbitant. De plus, tout individu qui soupçonne que votre société détient des données personnelles sans son autorisation peut vous demander de dissiper ses doutes ou de lui fournir des éléments précis sur l’utilisation de ses données. A partir du 1 er septembre, nous serons tous tenus d’y répondre.
  2. Savoir exactement qui fait quoi ! Savoir qui traite quelle donnée et pourquoi, vous permettra de prendre les bonnes décisions pour adapter vos processus internes, et ainsi protéger la pérennité de votre société.

Pour l’instant, on stocke, copie, archive sans réellement savoir où finissent les éléments. On ne sait pas non plus ce qu’il faut supprimer ou non. Alors on garde presque tout et c’est précisément ce qui met en danger les sociétés.

Les grands changements :

  1. Pour les entreprises de plus de 250 collaborateurs Création d’un registre des traitements qui indique, pour chaque activité, qui gère quelles données personnelles, dans quel but.
  2. Pour toutes les entreprises Création d’une déclaration de protection des données, expliquant de manière factuelle et précise les éléments suivants :
  • Comment les données sont-elles collectées ?
  • Comment sont-elles utilisées, et dans quels buts ?
  • Avec qui sont-elles partagées ?
  • Comment sont-elles sécurisées ?
  • Combien de temps sont-elles conservées ?

Ces éléments sont à mettre à disposition des différentes personnes concernées.

Les règles de la protection des données sont également applicables aux données librement accessibles : ce n’est pas parce qu’une personne dévoile des informations sur internet que ces dernières peuvent être utilisées sans son accord.

À partir du 1ᵉʳ septembre 2023, nous sommes tenus d’informer chaque personne dont nous détenons des données personnelles de l’usage que nous comptons en faire. Si la personne refuse, nous sommes dans l’obligation de supprimer ces éléments. Le tri et la gestion des données deviennent donc particulièrement importants : il n’est pas nécessaire de tout garder ; plus les processus sont clairs, plus ce sera facile de savoir où se trouvent les éléments sensibles et pourquoi.

Il existe encore de nombreux points d’adaptations et nous vous invitons fortement à vous pencher sur le sujet pour éviter des mesures ou sanctions qui pourraient fortement compromettre vos activités.

Les mesures ou sanctions

  • Mesures administratives du Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence, qui peut par exemple vous interdire de traiter des données, ou même vous obliger à les supprimer.
  • Sanctions pénales qui visent les personnes physiques prenant des décisions dans l’entreprise.
  • Procédures civiles qui demandent des dommages et intérêts.

Chez Adlatus Léman, nous sommes là pour vous accompagner dans la gestion de ce thème particulièrement sensible, notamment en vous accompagnant dans une analyse des risques liés au traitement de vos données. Le but est de protéger vos clients, fournisseurs, partenaires, collaborateurs contre les cas suivants :

  • Perte de confidentialité.
  • Vol d’identité ou utilisation frauduleuse des données.
  • Impossibilité ou difficulté pour les personnes concernées d’accéder à des produits ou services, ou de s’en servir.
  • Dommage financier ou économique, ainsi que tout autre désavantage similaire, y compris un désavantage social.
  • Atteinte à la vie, à l’intégrité physique, à la liberté de mouvement.
  • Discrimination.
  • Réidentification des personnes concernées à partir de données pseudonymisées ou anonymisées.
  • Atteinte à l’honneur, à la réputation, au droit à l’image, à la vie affective, à la piété filiale, à la vie intime ou à la vie privée.

Certains éléments de notre article ont été repris de la présentation de François Charlet et nous vous recommandons fortement d’acheter son guide pratique pour mieux comprendre cet univers complexe.

Patrick Regard a rejoint Adlatus Léman il y a quelques mois et est déjà très actif.

Un parcours riche !

Son parcours professionnel s’est déroulé intégralement dans la maintenance. Systèmes d’imagerie médicale puis bâtiments et leurs installations techniques. Dans un premier temps du côté des industries, ensuite dans le monde hospitalier. Il a entre autres travaillé pour le HUG puis pour le GHOL. (Hôpitaux de Nyon et Rolle)

Il a géré et suivi des projets de construction de plus de 60 millions. De la création des nouveaux bâtiments au déménagement dans ces derniers.

Une carrière qui lui a permis d’acquérir de nombreuses compétences. Des compétences, qui une fois à la retraite auraient été dommages de jeter. Il les met aujourd’hui à disposition d’entreprises qui cherchent de l’expertise pour gérer des infrastructures techniques ou qui ont des interrogations sur leur maintenance.

Pourquoi Adlatus ?

Transmettre son expérience est l’une des raisons qui a motivé Patrick à nous rejoindre. L’autre, c’est celle de découvrir le monde du consulting. D’apprendre une nouvelle façon de travailler. L’occasion aussi de rencontrer d’autres professionnels, d’autres parcours.

Ses premiers mandats dans le cadre d’Adlatus :

Très rapidement, Patrick a obtenu un mandat de consulting dans un EMS. Depuis, l’association ENJEU qui a déjà fait appel à nos services, a eu un nouveau besoin :

  • Justifier la création d’un nouveau poste de responsable technique et sécurité.

Patrick a donc le profil idéal pour établir un rapport sur la situation actuelle et pour suggérer des pistes d’améliorations qui seront explorées par le futur responsable en question.

Sa mission est donc de visiter les infrastructures existantes et d’évaluer leur état général. Il va également aller à la rencontre des différents utilisateurs pour obtenir des retours sur ce qui fonctionne bien et ce qui pourrait être amélioré.

Une jolie mission à durée déterminée.

Patrick, quels sont pour vous, les avantages d’être consultant chez Adlatus Léman ?

La gestion du temps ! Il y a toujours des contraintes et de la pression, mais ce n’est plus du 100%. J’aime la liberté que ça me laisse dans l’organisation. De plus, ça m’amène à rencontrer de nouvelles personnes, à échanger avec elles, à garder un pied dans le monde professionnel.

Toute l’équipe d’Adlatus Léman est ravie d’accueillir Patrick pour cette nouvelle aventure professionnelle.

Le thème : comment sauver l’apprentissage ?


La Suisse est le modèle de la formation en dual. Nous avons mis en place un système performant qui a fait ses preuves depuis longtemps. Permettre à des jeunes d’entrer aussi rapidement dans le monde du travail est une chance pour eux, comme pour la société. Après au plus 4 ans, ils sont opérationnels et ont appris bien plus qu’un métier, ils ont découvert le monde réel, le monde du travail.

Surtout que l’apprentissage n’est que le début, il est ensuite possible de se former tout au long de sa carrière. De multiples possibilités d’évolution vers des diplômes divers existent.

Alors comment se fait-il que nous sommes enviés par les pays voisins mais que nos jeunes sont de moins en moins attirés par ces formations ?

Et si c’était un problème de communication ? De réputation ?

De nombreux parents pensent que la voie académique est la meilleure pour leurs enfants. Elle permet d’atteindre de hauts postes dans des sociétés prestigieuses. Pourtant, la réussite est parfois plus facile quand on connait le monde dans lequel on met les pieds.

La voie des indécis

De nombreux jeunes choisissent le Gymnase par défaut, ils ne savent pas encore quoi faire de leur vie alors, ils préfèrent poursuivre dans un système qu’ils connaissent, un système scolaire. Après seulement une année, voire deux, ils se réorientent vers l’apprentissage. Un coût important pour le canton et également une perte de temps pour le jeune en question.

Comment y remédier ? Comment donner envie aux jeunes d’apprendre directement un métier qui leur ouvrira de nombreuses portes, même celles des écoles supérieures, plutôt
que de faire des années de transitions ?

Le Canton de Vaud propose 175 formations professionnelles sur 210 existantes en Suisse. Il y a donc du choix mais est-ce que nos jeunes en ont réellement connaissances ? Il faut communiquer davantage, une communication personnalisée, qui s’adressent à eux directement. Le directeur général du Groupe E, Jacques Mauron, explique qu’ils ont créé une identité visuelle parallèle, dynamique, colorée, exclusivement pour attirer de jeunes talents à faire un apprentissage chez eux. Ils sont présents sur les réseaux sociaux et surtout incluent les apprentis déjà en place dans la réflexion. Parce qui est mieux placé pour en parler, que les jeunes qui ont choisi la voie de l’apprentissage ?

L’apprentissage, la meilleure voie pour l’entrepreneuriat ?

Monsieur Lionel Eperon, Directeur général de l’enseignement postobligatoire du Canton de Vaud a mentionné que la voie la plus rapide est efficace pour entreprendre est bien la voie de l’apprentissage.

Effectivement, c’est en comprenant le monde dans lequel nous cherchons à développer des activés, qu’il est le plus facile d’exceller.

L’apprentissage permet de comprendre cet univers et surtout de développer ses softs-skills. En entreprise, les codes sont bien différents qu’à l’université. Il faut s’adapter, faire face à des situations stressantes et savoir se comporter avec des clients, un chef, un collègue. De plus, comprendre que ce que l’on fait à un impact réel sur l’activité de l’entreprise.

Chez Adlatus Léman, nous sommes plusieurs à avoir fait des apprentissages pour ensuite prendre des postes à responsabilités, jusqu’à ouvrir notre propre société. Il serait peut-être intéressant que les seniors et jeunes se rencontrent et échangent sur ces différents parcours.

Dans tous les cas, la question du jour reste ouverte, comment attirer les jeunes talents à rejoindre les sociétés pour assurer la relève et la pérennité de notre savoir-faire ?

C’était le thème de FORWARD, le Forum de l’innovation pour les PME qui s’est tenu le vendredi 10 mars 2023 au SwissTech Convention Center à l’EPFL. Au programme : des intervenants de haut vol interrogés sur des sujets d’actualité.

Un empire industriel

La journée commence avec François Billig, CEO et Président du Conseil d’administration d’Acrotec qui, en l’espace de 20 ans, a racheté 28 entreprises ! Le groupe Acrotec est devenu un empire industriel dans la micro-mécanique de précision. François Billig s’exprime devant un parterre de responsables et dirigeants de PME et leur livre quelques expériences. Pour rester les meilleurs, il faut travailler avec les meilleurs. Et plutôt que d’absorber les entreprises qu’il rachète, il les fédère. Ainsi, chaque entreprise a gardé son nom, et le dirigeant est resté en place.

La croissance du groupe Acrotec résulte de ses acquisitions (50%) et de la croissance organique (50%). Et si, au départ, François Billig contactait les entreprises pour les acquérir, aujourd’hui ce sont les patrons qui lui proposent de racheter leur société. François Billig se plaît à relever que les meilleurs ambassadeurs d’Acrotec sont les entrepreneurs qui ont rejoint son groupe et qui communiquent sur tout ce qu’ils y ont gagné.

Comment gérer l’explosion des prix de l’électricité

Stéphane Genoud, professeur à la HES-SO Valais, le mentionne : les craintes de black-out, exprimées il y a quelques mois, se sont révélées infondées, grâce à une météo clémente. Mais la crise n’est pas réglée pour autant ; elle risque de resurgir l’hiver prochain. Joris Engisch, patron de la manufacture de cadrans Jean Singer & Cie SA, s’est lancé dans le trading d’électricité. Un tout nouveau métier pour ce dirigeant expérimenté, qui doit assurer l’approvisionnement en électricité de sa nouvelle usine aux meilleures conditions, dans un contexte de grande incertitude.

Nicola Thibaudeau, administratrice-déléguée de MPS Micro Precision Systems SA, a procédé à de nombreuses analyses de ses sites de production. Différentes mesures ont pu être identifiées, qui ont permis de réduire significativement la consommation d’électricité.

47 minutes par vis

Jean-Claude Biver et son fils Pierre présentent leur nouvelle marque horlogère qu’ils lanceront très prochainement. Positionnée dans le très haut de gamme, les montres JC Biver seront produites à 15 exemplaires par année, pour un prix unitaire dépassant le demi-million de francs. Douze horlogers produiront ces chefs d’œuvre de l’art horloger. Chaque pièce est notamment constituée de 237 vis polies à la main ; il faut compter 47 minutes de polissage par vis… Quand on parle de crise énergétique, de réchauffement climatique, on peut se demander si la confection d’une montre de ce type a réellement du sens ? Voici la réponse de Jean-Claude Biver : « Il y n’a pas de mauvais moments pour l’exceptionnel » !

La crise, mon alliée !

Jean-Claude Biver rappelle également que chaque crise recèle des opportunités. A chacun de les trouver et de « contourner » la crise pour en faire une alliée ! Ainsi, lorsqu’il travaillait chez Blancpain durant la crise horlogère, et que plusieurs manufactures affrontaient de graves difficultés, Jean-Claude Biver a lancé le slogan :

« Depuis 1735, il n’y a jamais eu de montre Blancpain à quartz. Et il n’y en aura jamais ! ».

… ou comment prendre le contrepied d’une situation qui semble dramatique !

Opération à cœur ouvert 

La séance plénière s’est terminée sur un moment de grande émotion, lorsque le professeur René Prêtre, cardiologue de renommée mondiale, est venu rappeler l’importance de ne rien lâcher ; et quel meilleur exemple que la vie d’une jeune enfant de 4 ans, dont la vie a été sauvée grâce au travail admirable du Pr Prêtre et de son équipe ?

Soudés, déterminés, il ne faut rien lâcher.

Cette journée a été très inspirante pour tous les auditeurs et auditrices, une excellente occasion de se rencontrer et d’échanger autour d’une thématique sans limites.

Et vous ? Que mettez-vous en place pour ne rien lâcher ? À quoi vous raccrochez-vous pour persévérer, continuer, lutter ?

Les membres d’Adlatus Léman ont traversé des crises et partagent parfaitement les propos de Jean-Claude Biver : de chaque crise, on peut faire une alliée. Alors, si vous avez besoin de soutien et d’un regard extérieur pour vous assurer d’aller dans la bonne direction, nous nous ferons un plaisir de vous accompagner.

Une première pour la CVCI, toute une journée consacrée à la durabilité. Une invitation à se questionner !

Que mettons-nous en place dans nos entreprises pour améliorer notre manière de fonctionner ? Pour s’assurer que nous répondons aux besoins de notre économie et plus généralement de notre planète ? Comment trouver le bon équilibre entre le profit et le devoir envers la société ?

Un fonds de soutien cantonal

Madame la Conseillère d’Etat Isabelle Moret nous informe des actions lancées au niveau politique en vue de tendre vers une durabilité généralisée, tant au niveau des infrastructures de l’Etat qu’au niveau des entreprises vaudoises. Il y a là un objectif ambitieux : zéro carbone en 2050 pour tout le canton ! C’est un défi important tant pour de l’État que pour l’économie, et un véritable changement de paradigme : l’idée est de tout annuler et de tout recommencer, mais différemment, plus sainement et avec plus de conscience et de respect de ce qui nous entoure.

Ce qui peut poser un problème majeur pour beaucoup de PME, qui n’auront sans doute pas les moyens de mettre en place les nouvelles infrastructures nécessaires.

Or il existe des fonds pour aider les entreprises à effectuer la transition. Comme par exemple celui du canton de Vaud, qui soutient les personnes morales à travers des mandats d’accompagnement, des projets collaboratifs durables et des développements de nouvelles offres durables. (Plus d’informations ici : https://www.vd.ch/themes/economie/soutien-aux-entreprises/ ) Alors n’attendez pas pour présenter vos demandes d’investissement.

Croître et innover dans le respect des limites planétaires

Abordant la problématique de la croissance dans les limites des ressources de la planète, le professeur Jean-Pierre Danthine pose une première question et pas des moindres : faut-il changer notre système économique ? Et il répond par un grand et catégorique « non » ! Alors, faut-il abandonner la croissance ? Une croissance infinie au regard de ressources limitées est une illusion. Il ne propose pas d’aller dans ce sens, rappelant que l’innovation et les changements comportementaux sont une option positive et envisageable, pour autant que nous soyons au clair sur ce à quoi nous donnons de l’importance : le bien-être matériel à tout prix et à court terme ou un pari sur la survie de l’humanité dans un monde préservé ?

La solution idéale serait par conséquent de croître dans les limites imposées par les ressources de la planète, soit faire plus avec moins grâce à l’innovation ! Est-ce réaliste ? Alors, de votre côté, qu’envisagez-vous de mettre en place dès aujourd’hui pour contribuer à votre manière à ce grand et beau projet ? Si vous cherchez de l’appui, de l’aide ou encore des idées pour assurer votre transition, l’équipe d’Adlatus Léman se tient à votre disposition.