Adlatus Léman était présent, jeudi 22 février, au Forum durabilité de l’économie vaudoise organisé par la CVCI.
L’événement a débuté avec l’intervention de M. Christian Petit, CEO de Romande Energie SA, dont la présentation était consacrée aux réponses que les entreprises peuvent apporter aux deux grandes crises – sociétale et environnementale – actuelles.
En effet, si nombre d’entreprises ont pu, par le passé, créer des environnements de travail potentiellement toxiques, cultiver des inégalités au sein de leur organisation, contribuer plus ou moins fortement aux diverses formes de pollutions, elles sont aujourd’hui des acteurs du changement. Prenant conscience de leur empreinte environnementale et sociétale, elles sont idéalement placées pour apporter des solutions aux problèmes actuels.
Pour bien saisir les enjeux liés à la durabilité, il faut comprendre que le monde a radicalement changé. Alors que dans un passé encore récent, la rentabilité était la première priorité, les efforts portaient sur l’optimisation des ressources, la diminution des charges et la maximisation des profits (ce qui simplifiait la prise de décisions), aujourd’hui, la situation s’est complexifiée car les priorités ont évolué. Les entreprises ont désormais pour objectifs non seulement le profit, mais également le bien-être des collaborateurs. la durabilité de leur entreprise et à plus grande échelle de la vie humaine. Les entreprises doivent maintenant jongler avec ces différents axes qui sont parfois contradictoires.
Comment déterminer quel aspect privilégier en premier ?
Pour Christian Petit, la réponse se trouve dans les valeurs profondes de l’entreprise. Pourquoi entreprenons-nous ? Qu’est-ce que nous cherchons à créer à travers nos sociétés ?
La recherche du profit ne suffit plus.. Il faut se demander quel impact nous souhaitons avoir sur le monde, et notamment sur les personnes qui nous rejoignent et donnent de leur temps pour avancer dans la direction que nous avons définie.
Quelle est cette direction ? L’avons-nous réellement définie, ou redéfinie ? Certaines sociétés ont été créées sur un modèle durable; d’autres se sont progressivement orientées dans cette direction ; pour d’autres encore, le modèle d’affaires est tout sauf durable, et ces sociétés-là doivent impérativement revoir les fondements même de leur entreprise.
Au moment de prendre une décision, demandons-nous si elle répond aux différents critères que nous nous sommes fixés, et tâchons d’être cohérents même si ce n’est pas le plus évident.
Comment passer à la durabilité ?
Selon Christian Petit, plusieurs étapes sont requises :
- Une intime conviction personnelle envers la durabilité
Il s’agit de chercher une conviction personnelle profonde en faveur de la durabilité. Ce n’est pas simplement une action à entreprendre, mais un choix motivé par la certitude que c’est la seule direction viable.
- Une véritable intégration du personnel
Il est possible ici de créer des ateliers de travail et des espaces de discussion pour permettre à chaque membre de l’équipe de s’engager activement dans le processus de durabilité. Cela va au-delà de l’adhésion formelle, l’objectif étant d’aboutir à une véritable appropriation des objectifs durables au sein de toute l’organisation.
- Une conduite du changement efficace
Il est important d’intégrer une conduite de changement qui tient compte des différentes craintes et rejets potentiels. Cela nécessite une communication transparente et empathique, permettant à chacune et à chacun de comprendre les implications du changement et de s’engager dans le processus de manière positive.
L’événement s’est terminé avec des ateliers plus spécifiques sur des questions d’économie circulaire, de mobilité ou de calcul de notre empreinte écologique.
Chez Adlatus Léman, nous accompagnons nos clients dans cette transition indispensable. Nous apportons un regard extérieur et des outils pour assurer la pérennité de leur société.