L’Assemblée Générale de la Chambre Vaudoise du Commerce et de l’Industrie (CVCI), tenue le 1er mai 2024 à Beaulieu à Lausanne, a été marquée de différentes interventions dont des changements importants comme la remise de la présidence.

Aude Pugin passe le flambeau à François Pugliese

Aude Pugin a joué un rôle remarquable en tant que présidente de la Chambre Vaudoise du Commerce et de l’Industrie (CVCI) au cours des six dernières années. Son leadership visionnaire, son engagement inébranlable et sa capacité à mobiliser les acteurs clés du secteur économique ont grandement contribué au développement et au rayonnement de la CVCI dans la région. Sous sa présidence, la CVCI a su relever de nombreux défis économiques et a œuvré activement pour renforcer les liens entre les entreprises locales et les institutions gouvernementales. Son dévouement sans faille envers la promotion de l’entrepreneuriat et de l’innovation a laissé une empreinte indélébile sur la communauté des affaires du canton de Vaud. Alors qu’elle passe le flambeau à François Pugliese, Aude Pugin laisse derrière elle un héritage solide et inspirant.

Message du Conseil d’État délivré par Isabelle Moret

Madame la conseillère d’État Isabelle Moret a souligné les défis majeurs auxquels le canton de Vaud et ses entreprises sont confrontés, notamment la pénurie de main-d’œuvre et les bouleversements induits par la numérisation et l’intelligence artificielle.

Elle a souligné l’importance de travailler ensemble, tant sur le plan public que privé, pour relever ces défis, et a annoncé des initiatives telles qu’un plan d’action cantonal pour combattre la pénurie de main-d’œuvre et un plan de soutien à la formation continue.

La conseillère d’État a également abordé la question de la fiscalité, en particulier à la lumière des nouvelles directives internationales concernant le taux minimum d’imposition des grandes entreprises multinationales. Elle a souligné la nécessité d’adapter l’environnement fiscal pour maintenir l’attractivité du canton et conserver les entreprises déjà présentes tout en attirant de nouvelles entreprises créatrices d’emplois.

Concernant les objectifs financiers, Madame Moret a annoncé des réductions d’impôts et des réformes fiscales, tout en mettant l’accent sur la transparence et la nécessité d’adapter les politiques fiscales aux normes internationales.

Enfin, elle a conclu son discours en citant Charles Darwin, soulignant l’importance de l’adaptation au changement pour assurer le succès dans un monde en constante évolution. Madame Moret a ainsi encouragé l’assemblée à embrasser l’adaptabilité et l’innovation comme moteurs de prospérité pour le canton de Vaud au XXIe siècle.

Intervention de Julia de Funès 

Nous avons eu le privilège d’écouter la philosophe et écrivaine Julia de Funès nous parler du sens dans les entreprises. Une intervention qui s’est révélée à la fois pertinente et inspirante.

Le travail n’est pas une fin en soi, mais un moyen vers une finalité plus profonde : le sens.

En effet, nous vivons une époque où les paradigmes évoluent ; autrefois, obtenir un poste prestigieux était souvent considéré comme la finalité. Aujourd’hui, nous réalisons que le travail est bien plus que cela : il devient le véhicule à travers lequel nous concrétisons nos aspirations les plus profondes, donnant un sens à notre existence et nourrissant notre épanouissement personnel.

Le 13 mars 2024, les membres d’Adlatus Suisse se sont retrouvés au Château de la Sarraz pour leur 42ème  Assemblée Générale. Dans un cadre historique, la journée a été marquée par des échanges informels et des discussions sur des sujets clés.

Dès l’ouverture des portes à 9h30, les participants ont été accueillis chaleureusement avec café et croissants, favorisant ainsi les premières interactions de la journée.

La partie officielle a commencé avec le message de bienvenue de Me Laure Thonney, présidente de la Fondation du Château de La Sarraz, qui a présenté avec talent et enthousiasme ce lieu empreint d’histoire et de culture.

François Bouteiller, président d’adlatus Léman, a mis en lumière les initiatives et les réalisations de la section qu’il préside, qui est l’une des plus importantes de Suisse.

L’assemblée générale a permis aux participants de prendre congé de Werner Lamprecht, qui a démissionné du comité central au sein duquel il a œuvré durant de nombreuses années. Le président Kurt Alder a, lui aussi, donné sa démission du comité central. Werner et Kurt se sont fortement engagés pour adlatus durant leurs mandats respectifs, et ont été chaleureusement remerciés. Pour les remplacer, l’assemblée générale a élu Markus Graf Colombo, de la région Winterthour-Schaffhouse, et Albert Lammers, de la région Léman.

En conclusion de l’assemblée générale, l’un des moments forts de la journée fut la présentation de M. Dominique Alain Freymond, Administrateur professionnel, qui a abordé les enjeux des relations entre la direction et le conseil d’administration.

Après une matinée bien chargée, les membres ont eu l’occasion de se retrouver lors de l’apéritif et du networking, favorisant ainsi les échanges informels et le développement de synergies professionnelles. Le repas, servi sous forme de buffet, a également offert un cadre propice aux discussions entre pairs, renforçant ainsi les liens déjà tissés au fil des années… tout en permettant aux collègues de Suisse alémanique de faire plus ample connaissance avec les produits du terroir vaudois.

L’après-midi a été ponctuée de moments de détente et de découverte, avec une agréable surprise dans la cour du château orchestrée par M. Jean-Christophe Barth, qui joue du cor anglais avec une virtuosité impressionnante. Sa prestation a été grandement appréciée.

La journée s’est terminée par une visite des lieux, offrant ainsi aux participants l’opportunité d’apprécier la richesse architecturale et historique du Château de la Sarraz.

La manifestation du 13 mars en a apporté la preuve, une nouvelle fois : au-delà des distances et des différences linguistiques, adlatus, c’est un réseau national d’expériences et de compétences ; ce sont plus de 200 conseillers qui ont à cœur de soutenir les entreprises et les organisations qui font appel à eux, et de transmettre leurs connaissances et leurs compétences.

Nous avons assisté à l’événement organisé par la CVCI, au Beau-Rivage Palace de Lausanne, sur le thème de la prévoyance. Un sujet vaste, complexe et qui avait pour but de rappeler l’importance capitale de la planification, lorsque l’on dirige une entreprise. 

Nous pourrions vous proposer un article technique sur ce sujet, ou reprendre les exemples abordés durant la présentation, mais la thématique nous a inspiré d’autres réflexions… tout en sachant que, si vous avez des questions de planification financière, nous serons évidemment ravis de vous aider !

Qu’est-ce qui est le plus difficile quand on prépare sa retraite ? 

L’envisager ! S’imaginer dans une autre réalité, avec moins de responsabilités. Avec du temps à disposition sans une réelle mission. 

Alors, souvent, on évite de se poser pour en discuter. On avance, on se cache derrière un statut qui nous occupe. 

Mais… qui se cache derrière ces rôles que nous jouons souvent très (trop) longtemps ? 

Des femmes, des hommes qui ont vécu, construit, créé, expérimenté et qui un jour devront s’en aller. 

Qu’est-ce qu’il restera de nous ? 

Ce que nous aurons partagé, une phrase, un mot bien placé. 

Les membres de notre association ont compris que vivre et tout garder pour soi, cela ne va pas. C’est la transmission, notre mission ! 

Ils et elles ont aussi compris que, parfois, il est bon de se poser pour envisager la suite, de se demander ce que nous voulons vraiment, et de s’assurer que nous prenons la bonne direction. 

Parce que planifier sa retraite reste une façon d’organiser sa vie. De protéger ceux qui nous entourent et d’assurer la continuité de ce que nous aurons créé. C’est aussi un moyen de se souvenir que nous avons toutes et tous un rôle à jouer et que malgré nos choix, nous laisserons des traces. 

Comment passer le cap ? 

Pour éviter de tout quitter du jour au lendemain, on peut le faire par étape. 

  • Réduire petit à petit notre implication
  • Trouver un repreneur de confiance 
  • S’investir dans d’autres projets
  • Avoir une idée de ce que nous ferons ensuite

Une grande partie de nos membres ont été des dirigeants d’entreprises. Rejoindre Adlatus Léman leur a permis de rester présents dans le monde professionnel, tout en laissant de côté la pression permanente et les obligations. 

À présent, ils ont du temps. Du temps pour faire tout ce qu’ils n’ont pas pu faire avant. Et à côté, ils transmettent, soutiennent ceux qu’ils étaient hier. 

Une histoire de partage, c’est avant tout ça, Adlatus Léman. 

Adlatus Léman était présent, jeudi 22 février, au Forum durabilité de l’économie vaudoise organisé par la CVCI. 

L’événement a débuté avec l’intervention de M. Christian Petit, CEO de Romande Energie SA, dont la présentation était consacrée aux réponses que les entreprises peuvent apporter aux deux grandes crises – sociétale et environnementale – actuelles. 

En effet, si nombre d’entreprises ont pu, par le passé, créer des environnements de travail potentiellement toxiques, cultiver des inégalités au sein de leur organisation, contribuer plus ou moins fortement aux diverses formes de pollutions, elles sont aujourd’hui des acteurs du changement. Prenant conscience de leur empreinte environnementale et sociétale, elles sont idéalement placées pour apporter des solutions aux problèmes actuels.

Pour bien saisir les enjeux liés à la durabilité, il faut comprendre que le monde a radicalement changé. Alors que dans un passé encore récent, la rentabilité était la première priorité, les efforts portaient sur l’optimisation des ressources, la diminution des charges et la maximisation des profits (ce qui simplifiait la prise de décisions), aujourd’hui, la situation s’est complexifiée car les priorités ont évolué. Les entreprises ont désormais pour objectifs non seulement le profit, mais également le bien-être des collaborateurs. la durabilité de leur entreprise et à plus grande échelle de la vie humaine. Les entreprises doivent maintenant jongler avec ces différents axes qui sont parfois contradictoires. 

Comment déterminer quel aspect privilégier en premier ?

Pour Christian Petit, la réponse se trouve dans les valeurs profondes de l’entreprise. Pourquoi entreprenons-nous ? Qu’est-ce que nous cherchons à créer à travers nos sociétés ?

La recherche du profit ne suffit plus.. Il faut se demander quel impact nous souhaitons avoir sur le monde, et notamment sur les personnes qui nous rejoignent et donnent de leur temps pour avancer dans la direction que nous avons définie. 

Quelle est cette direction ? L’avons-nous réellement définie, ou redéfinie ? Certaines sociétés ont été créées sur un modèle durable; d’autres se sont progressivement orientées dans cette direction ; pour d’autres encore, le modèle d’affaires est tout sauf durable, et ces sociétés-là doivent impérativement revoir les fondements même de leur entreprise. 

Au moment de prendre une décision, demandons-nous si elle répond aux différents critères que nous nous sommes fixés, et tâchons d’être cohérents même si ce n’est pas le plus évident. 

Comment passer à la durabilité ? 

Selon Christian Petit, plusieurs étapes sont requises :

  1. Une intime conviction personnelle envers la durabilité

Il s’agit de chercher une conviction personnelle profonde en faveur de la durabilité. Ce n’est pas simplement une action à entreprendre, mais un choix motivé par la certitude que c’est la seule direction viable.

  1. Une véritable intégration du personnel

Il est possible ici de créer des ateliers de travail et des espaces de discussion pour permettre à chaque membre de l’équipe de s’engager activement dans le processus de durabilité. Cela va au-delà de l’adhésion formelle, l’objectif étant d’aboutir à une véritable appropriation des objectifs durables au sein de toute l’organisation.

  1. Une conduite du changement efficace

Il est important d’intégrer une conduite de changement qui tient compte des différentes craintes et rejets potentiels. Cela nécessite une communication transparente et empathique, permettant à chacune et à chacun de comprendre les implications du changement et de s’engager dans le processus de manière positive.

L’événement s’est terminé avec des ateliers plus spécifiques sur des questions d’économie circulaire, de mobilité ou de calcul de notre empreinte écologique. 

Chez Adlatus Léman, nous accompagnons nos clients dans cette transition indispensable. Nous apportons un regard extérieur et des outils pour assurer la pérennité de leur société. 

Guillaume Lang, 57  ans, rejoint l’équipe d’Adlatus Léman en tant que consultant. Son parcours professionnel et ses compétences variées font de lui un atout précieux pour l’équipe. Dans cette interview, Guillaume partage son expérience, ses enseignements, et les raisons qui l’ont conduit à rejoindre Adlatus.

En route vers les RH

Guillaume débute son parcours avec une formation universitaire. Il s’oriente rapidement vers les ressources humaines et la gestion d’entreprise où il occupera différents postes de cadre pendant toute sa carrière.  Dans milieu médical principalement.

Travailler avec l’humain, c’est une façon de se rendre utile, c’est faire le lien entre les besoins de la clinique et les ressources à disposition. C’est choisir les meilleurs éléments, trouver les forces pour permettre à l’ensemble d’aller dans la même direction. Mais c’est aussi prendre des décisions stratégiques pour maintenir les talents en interne. Pour faire plus avec moins et pour faire mieux avec ce qui est déjà là. 

Offrir son expérience

Après une longue carrière, Guillaume quitte le monde salarié pour devenir consultant.

Le but : offrir son expertise et ses compétences clés aux entreprises. Intervenir sur une période définie pour apporter un regard extérieur et mener à bien des projets spécifiques.

Il est compétent dans les domaines suivants :

  • management,
  • organisation,
  • gestion de projet,
  • gestion de conflit,
  • évaluation de poste/de fonction
  • recrutement,
  • évaluation d’entreprise
  • évaluation d’outils experts IT
  • remplacement de manager ou DRH ad Interim

Au-delà de son expérience professionnelle, Guillaume apporte également une forme de sagesse quand il intervient en entreprise.

Avec l’âge on s’adoucit, on revient à l’essentiel et surtout on apprend à écouter, observer et on cesse de se battre pour rien.